Notre histoire

L’Antiquité : La vigne investit Montagne

Le bordelais dans son ensemble possède une riche en histoire et Montagne-Saint-Émilion ne déroge pas à la règle. Il semblerait même que la région ait été peuplée dès le Néolithique, comme en témoignent certains objets retrouvés sur le site de Malengin. Mais ce sont l’Antiquité et l’arrivée des romains qui ont permis d’y implanter la vigne. Nous leur devons donc notre vignoble actuel ainsi que des vestiges de villas de l’époque, notamment celle du célèbre Ausone et notre nom. En effet, il est un dérivé du latin « montis» qui signifie « colline ».

Le Moyen Âge : L’essor du vignoble

La chute de l’Empire Romain marque l’arrivée des évêques chrétiens. Montagne possède alors une vie religieuse très active et connaît un incroyable développement. Trois églises sont construites, les carrières de calcaire sont exploitées, la viticulture s’étend et se professionnalise. Cette dernière profite de la domination anglaise de l’Aquitaine car les vins bordelais sont particulièrement appréciés Outre-Manche. Une période faste qui prend fin en 1453 lors de la bataille de Castillon qui met un terme à la Guerre de Cent Ans et aux liens avec l’Angleterre. Montagne appartient à la châtellenie de Puynormand et le restera jusqu’en 1602.

L’AOC : Une reconnaissance officielle

Notre vignoble n’a donc jamais cessé d’évoluer. Les traditions ont été ancrées, le savoir-faire transmis de génération en génération et le terroir sublimé à chaque nouvelle cuvée. Un travail de longue haleine qui trouve son apogée avec l’obtention de l’Appellation d’Origine Contrôlée Montagne-Saint-Émilion par le décret du 14 novembre 1936. Une reconnaissance logique qui salue des siècles d’engagement et nous place officiellement au premier rang de la production viticole bordelaise.

Le XXe siècle : La confirmation d’un succès mérité

Lorsque ces terres changent de propriétaires, elles bénéficient d’un formidable essor. La viticulture est au centre de l’attention et les acquéreurs sont bien décidés à la faire prospérer. Déjà installés sur un terroir au potentiel remarquable, ils possèdent un autre avantage non négligeable : la protection du roi pour assurer la promotion de leurs productions. Le succès est au rendez-vous et cette réputation de vins de qualité s’installe au fil des siècles. En 1973, la commune est reconstituée en rassemblant les trois paroisses voisines – Montagne, Saint-Georges et Parsac – en conservant leur vocation viticole.

La Confrérie : Prôner les valeurs de l’appellation

C’est en 1981 que Louis Yerlès, Grand Maître Fondateur, crée la Confrérie des vignerons. L’association, qui réunit les appellations Montagne-Saint-Émilion et Saint-Georges Saint-Émilion, promeut les valeurs et les qualités de nos vignobles en les rassemblant sous une même bannière. Elle se compose d’un Grand Maître et de 15 membres fondateurs qui intronisent chaque année ambassadeurs et vignerons d’honneur lors de l’incontournable Fête de la Fleur. Elle est jumelée avec la Confrérie du véritable camembert de Normandie. Sa devise : « Vignerons ils sont, Vignerons ils s’annoncent ! ».